Syndrome fémoro-patellaire
Aussi appelé syndrome fémoro-rotulien, le syndrome fémoro-patellaire découle d’un malfonctionnement des structures internes du genou et du fémur.
Courante chez les sportifs, cette pathologie est d’autant plus douloureuse lorsque la rotule est soumise à un stress répété.
Le syndrome fémoro-patellaire non traité peut engendrer une usure prématurée du cartilage et provoquer des dommages irréversibles.
Voyons ses caractéristiques, ce qui provoque son apparition ainsi que les manières de le tenir à l’écart.
Symptômes du syndrome fémoro-patellaire
Une affection de la rotule comme le syndrome fémoro-patellaire déclenche des symptômes pouvant être similaires à ceux d’autres pathologies.
Il est donc capital de savoir les discerner correctement.
Généralement, un syndrome fémoro-rotulien se manifeste à travers ces signes :
- Une douleur sourde à l’avant du genou, pouvant s’étendre profondément jusqu’à la rotule
- Un inconfort qui apparaît durant l’activité physique et qui persiste par la suite
- Des gestes quotidiens entravés par la douleur, comme monter des escaliers ou s’accroupir
- Un craquement perceptible lors de la flexion des jambes
- Le genou atteint jouit d’une moins bonne mobilité vers l’intérieur et une plus grande mobilité vers l’extérieur
Le fait de ne pas adresser ces symptômes dès qu’ils apparaissent peut compliquer la guérison de la blessure à la rotule.
Sans compter les sérieuses complications encourues :
- Une douleur qui revient de façon chronique
- Une mobilité réduite à long terme
- La dégénérescence du cartilage rotulien
- L’arthrose
Afin d’éviter ces répercussions, il est fortement conseillé de consulter un professionnel de la santé comme le podiatre lorsque des douleurs suspectes surviennent.
Causes et personnes à risque
Bien que la douleur liée au syndrome fémoro-patellaire soit davantage localisée au genou, la racine du problème est multifactorielle.
Il est généralement admis que l’inflammation fémoro-rotulienne est le résultat d’un alignement articulaire inadéquat doublé d’une irritation du cartilage de la rotule.
Les facteurs biomécaniques suivants peuvent être mis en cause :
- Une déviation de l’axe naturel des genoux en varus ou en valgus
- La pronation excessive des pieds lors de la marche
- Une mauvaise posture globale
- Le manque de souplesse des membres inférieurs
- Une force musculaire insuffisante des jambes
- Des genoux cambrés vers l’arrière
- L’hypermobilité des rotules
Outre les facteurs mécaniques, le syndrome fémoro-patellaire se déclare parfois chez certaines personnes plus que d’autres.
On pense par exemple à :
- L’individu qui pratique un sport qui exerçant un stress répété sur le fémur et la rotule, comme la course à pied ou le soccer
- Les travailleurs pratiquant une activité professionnelle qui exige une flexion répétée des genoux ou une position assise prolongée
- Les sportifs qui négligent l’échauffement avant l’entraînement et les étirements post-entraînement
- Les adolescents en pleine croissance
- Ceux qui portent des chaussures inadaptées à la pronation excessive de leurs pieds
- Les gens de plus de 40 ans.
Malgré la propension des sportifs à souffrir de ce trouble articulaire, personne n’est véritablement à l’abri de ce genre de problème.
Il est donc préférable de consulter un professionnel de la santé dès l’apparition de symptômes inquiétants.
Prévenir le syndrome fémoro-patellaire
Comme toute affection musculo-squelettique des membres inférieurs, la guérison efficace d’un syndrome fémoro-patellaire passe par sa prévention.
Bien évidemment, les sportifs doivent être particulièrement attentifs aux signes avant-coureurs du syndrome au même titre que les gens plus âgés.
Toutefois, quelques petits gestes simples à mettre en oeuvre peuvent permettre à tous de s’en prémunir.
Voici quelques pratiques à préconiser pour minimiser les risques liés au syndrome fémoro-patellaire :
- Réduire la pratique de sports qui nécessitent une flexion répétée des genoux
- Éviter les activités physiques de longue haleine comme la randonnée pédestre
- Adopter une bonne routine d’échauffement avant une séance d’entraînement et des étirements complets après celle-ci
- Porter des souliers adaptés à la morphologie et au mouvement des pieds
- Si une légère douleur se déclare, appliquer de la glace sur les genoux endoloris
- Modérer la vitesse d’augmentation du niveau d’intensité d’un exercice
Malgré l’adoption de ce genre d’éléments préventifs, il se peut que les encombres causés par le syndrome fémoro-patellaire nécessitent l’intervention d’un professionnel de la santé.
Traitements médicaux
En plus de permettre un diagnostic précis, la consultation en clinique permet d’administrer le traitement le plus adapté à la gravité de la condition.
Afin de comprendre l’origine des douleurs, le podiatre procède d’abord à quelques examens comme :
- L’examen biomécanique
- L’évaluation posturale
- La numérisation 2D ou 3D des pieds
Une fois le syndrome fémoro-patellaire bien identifié, le podiatre propose les méthodes thérapeutiques suivantes :
- Des orthèses plantaires, pour corriger la pronation des pieds qui cause la douleur
- Le bandage thérapeutique du pied ( taping )
- La thérapie manuelle
- Des anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Un programme ciblé d’exercices et d’étirements
Si toutefois la douleur est due à une anomalie structurelle, le médecin traitant est plus susceptible de considérer une chirurgie comme l’ostéotomie de réalignement.
L’intervention chirurgicale n’agit cependant qu’à titre de thérapie de dernier recours et le podiatre fait généralement son possible pour proposer des alternatives plus conservatrices à partir du pied.
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Toutefois, bien que le site de PIEDRÉSEAU contienne une multitude d’informations sur les descriptions des pathologies des ongles d’orteils, il ne remplace pas une consultation avec un podiatre.
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