Le névrome de Morton se caractérise par une inflammation provoquant un épaississement des tissus nerveux situés entre les orteils du pied, à la suite d’une compression ou d’un frottement continu. Une boule va alors se former et provoquer divers maux comme une sensation de brûlure, de petites décharges électriques ou encore un engourdissement de l’avant-pied. Il est important de faire détecter le névrome de Morton par un podiatre le plus tôt possible afin que ce dernier puisse déterminer si le patient doit être opéré. Voici les différentes façons de procéder.
Détecter le névrome de Morton avec l’observation médicale
Dans un premier temps, la personne souffrant d’une douleur inhabituelle entre les orteils doit prendre rendez-vous avec un professionnel de santé afin que celui-ci procède à une observation médicale.
Durant cet examen, le podiatre va interroger le patient sur sa santé de manière très complète : la raison de sa visite, ses habitudes de vie, ses antécédents médicaux (interventions chirurgicales, traumatismes, maladies, allergies, etc.), ainsi que ses antécédents familiaux, afin de voir si la personne a des prédispositions pour certains troubles. Toutes ces informations vont aider le podiatre à détecter un éventuel risque de syndrome de Morton ou déterminer s’il semble s’agir d’une autre pathologie. Dans le premier cas, il procédera alors à des examens plus poussés.
Détecter le névrome de Morton par vos prédispositions
Comme vu ci-dessus, il peut arriver que le patient ait déjà des prédispositions expliquant le fait qu’il soit plus sensible que d’autres à souffrir du névrome de Morton. Il peut par exemple s’agir d’un terrain neurologique (canal carpien, sciatique, etc.) ou d’une déformation du pied (griffes d’orteils, pied plat, hallux valgus, polyarthrite, etc.). Le mode de vie de la personne peut aussi augmenter les risques, si par exemple elle est souvent amenée à piétiner, à beaucoup marcher, ou encore si elle porte des chaussures non adaptées.
Détecter le névrome de Morton avec l’échographie du pied
La première façon de détecter le névrome de Morton est de faire passer au patient une échographie du pied. Celle-ci va en effet permettre de confirmer qu’il s’agit bien de ce problème et pas d’une autre pathologie, de déceler la présence d’une masse au niveau des orteils. S’il s’agit bien d’un syndrome de Morton, le podiatre pourra alors, grâce à l’échographie, mesurer avec précision le névrome pour ensuite procéder au traitement adéquat.
Cet examen consistant à obtenir l’image du pied par ultrasons se concentre principalement sur les tissus mous. Il est sans douleur et sans danger.
Détecter le névrome de Morton avec une radiographie du pied
La deuxième manière de détecter le névrome de Morton est la radiographie du pied en charge. Cet examen est aussi sans douleur, mais il se différencie de l’échographie, car il est pour sa part obtenu grâce aux rayons X, et se concentre plutôt sur les éléments solides du corps, notamment les os.
Dans le cas d’un névrome de Morton, il va permettre de voir si le problème n’est pas dû à une anomalie osseuse (trouble statique) de l’avant-pied, par exemple une fracture de fatigue, de l’arthrose, de l’ostéoporose, etc.
Détecter le névrome de Morton avec l’électromyogramme
L’électromyogramme est un examen neurologique qui se concentre sur l’évaluation de l’état des nerfs et des muscles en analysant leur activité électrique. Pour le névrome de Morton, il ne sera utilisé qu’exceptionnellement et en cas de doute afin de confirmer qu’il n’est pas dû à une affection du système nerveux.
Ne pas attendre d’avoir mal pour faire détecter le névrome de Morton par un podiatre
Bien qu’il s’agisse d’une tumeur bénigne, le névrome de Morton est une pathologie qui va provoquer chez le patient de la douleur ainsi qu’une gêne au quotidien. N’attendez pas de souffrir pour consulter. Si vous avez de la difficulté à vous chausser, à marcher et à pratiquer du sport à cause d’une gêne ou d’une douleur, prenez rendez-vous avec un podiatre de votre clinique PiedRéseau la plus proche. Ce dernier pourra vous examiner et pratiquer, si nécessaire, les examens nécessaires pour déterminer si une intervention chirurgicale est nécessaire.